Sunday, April 19, 2009

SYNTHÈSE 3 L’ORTHOGRAPHE FRANÇAISE – DÉSACCORD SUR LES “ACCORDS” ?

La maîtrise de l’orthographe des élèves français est aujourd’hui en péril, ceci étant constaté d’après l’enquête en 2004 selon laquelle un élève de second sur trois fait plus de deux fautes par ligne aussi bien que l’étude en 2003 du “British Journal of Psychology” qui montre que les Français sont derrière beaucoup d’autres européens. Ce bilan sinistre s’explique par la complexité inhérente à l’orthographe française ainsi que la diminution de l’apprentisage rigoureux de la grammaire en école.
Dès le début de l’Academie Française jusqu’aux recommendations de 1990, le débat fait rage- faut-il simplifier l’orthographe française?
Certains ressentent le besoin de rapprocher l’écrit à l’oral, sentiment qui faisait écho même chez Voltaire. La nécessité s’impose en raison de la peur de l’écrit de la plupart des adultes français sans pour autant tenir compte des étrangers qui préfèrent apprendre d’autres langues que le français. La suppression des difficultés faciliterait l’évolution de la langue et en améliorerait l’image.
Les puristes, de l’autre part, aimeraient préserver la langue non seulement comme une distinction sociale mais aussi comme richesse patrimoniale. Dans le cadre scolaire, les exceptions de l’orthographe font entraîner la mémoire et développent un sens de nuance et de rigueur. De plus, l’orthographe est difficile à changer puisqu’elle est enracinée dans la culture. Cela se reflète dans les difficultés de mise en vigueur des modifications de l’orthographe en 1990 aussi bien que l’échec de l’expérience linguistique en Allemagne depuis 1996.

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